Fantômas: À L’Ombre de la Guillotine – Louis Feuillade (réalisateur et scénariste), Marcel Allain (co-auteur du roman original) et Pierre Souvestre (co-auteur du roman original)

Qui est Fantômas?

Voyage dans le temps important aujourd’hui. Retour en 1913. Pour le premier film du feuilleton Fantômas réalisé par Louis Feuillade. Fantômas: A l’ombre de la guillotine. Basé sur une série de romans policiers révolutionnaires de Marcel Alain et Pierre Souvestre. Avec René Navarre dans le rôle de Fantômas; le premier super criminel de l’histoire de la littérature. Dont les intrigues surréalistes ont fasciné des personnalités françaises comme Jean Cocteau.

Mais qui est Fantômas?

Eh bien, Fantômas est un criminel de toutes sortes. Un caméléon qui peut prendre n’importe quel déguisement; entrer dans n’importe quelle pièce ou lieu et accomplir avec les crimes les plus surprenants et les plus effrayants. Vol de bijoux, vol de banque, meurtre, attentats terroristes. Cette homme est une force effrayante de la nature et reste incompréhensible au début de l’histoire. Et de sa présence effrayante, on peut l’observer dès sa première scène alors qu’il sort de son coin caché et dépouille une princesse de ses bijoux. Dans une scène parfaitement dirigée par Louis Feuillade et bien interprétée par M. René Navarre.

Durant Fantômas: À l’ombre de la guillotine, nous sommes présentés aux principaux éléments de la série. Le principal antagoniste, Fantômas, ses complices comme Lady Beltham, et les protagonistes, qui sont l’inspecteur Juve et le journaliste Jerôme Fandor.

Des protagonistes, l’inspecteur Juve et le journaliste Jerôme Fandor se connaissent déjà, sont les meilleurs amis du monde, et ont travaillé ensemble dans d’autres cas. Ce qui est si différent du roman où, après des circonstances dramatiques impliquant Lord Beltham, son neveu Charles Beltham et Juve se rencontrent lors d’un événement public. Suite à un dialogue sérieux, Juve fait changer l’identité de Charles sous celle de Jérôme Fandor et l’aide à obtenir un poste de journaliste. Quant à savoir pourquoi ils ont omis cette intrigue du roman, peut-être parce qu’ils ont estimé que cela compliquait l’histoire et qu’il serait préférable de se concentrer uniquement sur Fantômas qui reste le personnage principal et le centre d’attention. Une initiative que je trouve brillante et plus excitante pour le public.

De l’inspecteur Juve, c’est un détective intelligent. Même chose pour Fandor. Perspicaces et combatifs, les deux sont des forces puissantes contre Fantômas. Bien que dans ce film, leur présence soit moins forte car l’histoire est plus centrée sur la perspective de Fantômas et de sa complice, Lady Beltham. Surtout autour de sa capture et comment même en prison, des complices aident le criminel à accomplir une initiative choquante.

Tourné à la fois autour de décors studios et sur place à Paris, Fantômas: À l’ombre de la guillotine offre un bel enregistrement de la période 1910-1914 avant la Première Guerre mondiale. Une époque beaucoup plus insouciante. Avant cette horrible guerre qui a redéfinie notre société moderne. Le film est donc une merveilleuse capture de l’architecture, des modes et de l’atmosphère de la décennie, aux côtés de la culture parisienne. Comme son théâtre. Car à l’époque, c’était ce qui divertissait le public; puisqu’avant que le cinéma ne devienne le média beaucoup plus populaire, il était considéré comme une excentricité. Comme un sous-divertissement auquel certains acteurs ont participé en travaillant aussi au théâtre. Dont nous observons la culture en détail dans ce film. Encore une fois, cette production est une belle capsule temporelle de l’art à l’époque.

Mais à côté de cette culture, nous avons le genre de théâtre de Fantômas. Intrigues, déguisements et stratégies que Louis Feuillade présente bien. En utilisant des techniques intéressantes. Dans une image, un antagoniste regarde les spectateurs. Nous mettant mal à l’aise, complices conscients de quelque chose de diabolique est en marche. Dans la deuxième image, Fantômas est caché, observant comment son plan avec Lady Beltham piège un homme innocent.

Quant à mon moment préféré du film, il reste l’introduction de Fantômas portant chaque costume de l’épisode. Prenant plaisir à nous regarder. Nous partageant ses secrets. Des ironies que nous connaissons, mais que nous ne savons pas quand elles seront employés.

Premier épisode du feuilleton Fantômas, ce chapitre est un classique du cinéma muet. Un film bien réalisé et restauré, sans aucune scène manquante comme dans certains des autres films de cette série. Quant à la bande sonore donnée par Gaumont; la musique est excellente. Détenant un superbe suspense et une belle utilisation appropriée pour chaque scène, la musique ajoute l’ambiance parfaite à cette histoire.

En somme, Fantômas: À l’ombre de la guillotine reste un chef-d’œuvre du cinéma muet. Un pionnier du concept de série que les médias télévisuels et radiophoniques utiliseront à grand succès dans d’autres projets. Et un film que chaque cinéphile devrait voir.

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